Von Jean Paul an Christoph Otto. Töpen bei Hof, Dezember 1788.

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Brieftext

[ Töpen, Dez. 1788 ]

J’oublie que vous savés l’allemand, parcequ’il y a des per
sonnes qui se plaisent tant à mon style et à mes lettres qu’elles
les décachetent quelquefois … Mais c’est trop vû [?] la pauvreté
de l’homme qui n’a rien que de l’argent et de l’avarice. Vous con
seillerés votre equité et son avantage un peu plus en ne lui vendant
vos vins qu’au prix pour lequel j’ai acheté de vous tous vos vins.
Quand le jugement dernier viendra (à moins qu’il ne viendroit
dans ce siecle) il trouvera votre vin ne pas dans nos vessies mais
dans vos bouteilles et vous pouvés boire alors tout ce que vous
avés vendu... Je vous prie de prier vos freres de m’annoncer
l’arrivée de l’arche d’alliance qui nous reportera ne pas les livres
de Moise mais ceux de Bekman … Il veut donner à quelques
ecus [?] la figure du vin [?], en ne s’en melant de la puissance ni
de l’un ni de l’autre.... Quoiqu’il sera assés peu, je crois pourtant
que le nombre s’en montera à quelques millions ou à peu près.

Textgrundlage

Jean Pauls Sämtliche Werke, Historisch-kritische Ausgabe. Dritte Abteilung, Band 1. Hrsg. v. Eduard Berend. Berlin: Akademieverlag, 1956.

Kommentar (der gedruckten Ausgabe)

K: An Otto. 252,9 plaisent] aus aiment 20 puissance] vielleicht jouissance

Vgl. Nr. 121†. Christoph scheint dem Kammerrat von Oerthel Wein geliefert zu haben. 252, 18f. livres de Bekman: vgl. Nr. 230.

How to cite

Jean Paul - Sämtliche Briefe (statisch), herausgegeben von Hanna und Ronja, LaLe 2025 (https://acdh-tool-gallery.github.io/jean-paul-briefe-static/I_239.html)